10 oct. 2009

Obama, Prix Nobel de la Paix?


Si la mafia distribuant les bons points aux amis de leurs amis avait besoin de se déconsidérer encore une fois, c'est désormais fait.
Ils ont nommé Obama Prix Nobel de la Paix.
Vous pouvez vous creuser le muscle de derrière le front, vous ne trouverez aucune raison qui justifie cette nomination.
l'Irak et l'Afghanistan sont toujours en vrac; Le Honduras subit depuis 5 mois un terrible coup d'Etat avec la complicité active des Etats-Unis; Cuba souffre plus que jamais du blocus criminel que Clinton vient de condamner il y a 48 heures (ces trous du cul de politiciens deviennent -relativement- humains et lucides quand ils ne sont plus au pouvoir)....

À mon avis, ce prix attribué par anticipation ressemble davantage à un "permis de tuer" pour la CIA qu'à une récompense.
Tous dans la cuvette et tirons la chasse!
-Xarlo-

28 août 2009

C'est un Rendez-Vous!

Venez nous rendre visite au Pavillon Viva Cuba, situé sur le site d'Expo-Québec, jusqu'au 30 août 2009.
Un kiosque coloré de l'Association des Ami(E)s de Cuba vous attend, pimenté d'intéressants bouquins et articles thématiques divers!

Au plaisir!

8 févr. 2009

Perpétuelle bataille à la désinformation


Plusieurs passages de l’article La vie après Fidel de Christiane Vadnais, publié dans l’édition janvie 2009 de l’Impact Campus de l’université Laval, m’ont surpris par leur grossièreté (voir l’article intégral dans le bas de la page). Dans une perpétuelle bataille à la désinformation, il aurait été inconcevable de laisser passer sous silence une telle publication, voici donc ma réplique ci-bas. Je profite de l’occasion pour annoncer qu’une chronique à Dimension Cubaine sera aussi consacrée à la réfutation de cette article sur les ondes de Radio Centre-Ville 102.3 FM, ce jeudi 15H et toujours disponible sur le site http://www.radiocentreville.com/



Madame Vadnais,


Dès les premières lignes de votre article, une citation d’une certaine Sabrina Doyon, professeure au département d’anthropologie de l’université Laval, m’a particulièrement fait sourciller : «À la limite, Fidel est peut-être déjà mort». Puis-je savoir quelle branche de l’anthropologie permet à une personne d’émettre une telle hypothèse à l’endroit d’un homme physiquement affaibli par la maladie et la vieillesse, qui a choisi en toute modestie de ne pas s’exposer aux yeux du monde entier?


Depuis le 24 février 2008, date où Raul Castro a hérité du titre officiel de président de la république cubaine, les médias occidentaux ont enchéri leur discours du terme « changements », comme si la survie des idéaux socialistes de 12 millions de cubains dépendait de la famille Castro. Les riches cubano-américains de l’extrême droite à Miami qui espèrent un jour remettre la main sur leurs anciennes propriétés seront bien déçus!


En ce qui concerne la possibilité pour un cubain de posséder un téléphone portable et d’accéder à internet, il est faux d’affirmer qu’avant février 2008 cela était interdit. Aucune loi n’a jamais existé qui empêche un cubain d’acheter un ordinateur, ni quelque possession que ce soit. Les écoles, les hôpitaux et toutes les autres institutions publics sont priorisée lorsque vient le temps de distribuer du matériel aussi précieux et rare que des ordinateurs. Car effectivement il existe des pénuries de marchandise à Cuba et il est difficile pour un cubains d’obtenir certains articles de consommation, mais il serait hypocrite de prétendre que ces manques sont issus d’une volonté politique. Ces carences sont plutôt attribuables à l’embargo commercial et financier imposé par les États-Unis depuis 1962. L’accès à internet est rare, justement parce que les étasuniens refusent à Cuba l’utilisation de leur réseau de câble à fibres optiques sous-marin, obligeant les cubains à se tourner vers un accès via satellite qui est beaucoup plus dispendieux.
D’où vient donc cette manie de vouloir démoniser le communisme et la famille Castro? Pourquoi ne pas chercher à voir plus loin que ces dogmes ressassés et dépourvus d’argumentations que nous servent les médias traditionnels?


Vous atteignez dans votre article le comble de l’absurdité, en qualifiant de « grande influence sur l’île » le blocus économique étasunien imposé sur Cuba, tout en stipulant juste avant dans la même phrase que « les Etats-Unis n’ont probablement pas de plan pour déstabiliser le régime castriste ».


Sachez tout d’abord que l’embargo étasunien sur Cuba, dès son élaboration en 1960, a eu pour but premier de déstabiliser la nation. Dans cette affirmation, je ne me base pas sur les dires de la famille Castro, ni sur une quelconque propagande communiste, mais bien sur des faits réels et vérifiables. Dans un document du 6 avril 1960 (déclassé en 1991), soit un an avant l’invasion organisée par les États-Unis contre Cuba, Lester Dewitt Mallory, alors secrétaire d’État adjoint aux Affaires interaméricaines, écrivait dans un mémorandum discuté à une réunion dirigée par le président en personne : « Il n’existe pas d’opposition politique efficace à Cuba ; le seul moyen prévisible dont nous disposons donc aujourd’hui pour réduire le soutien interne à la Révolution, c’est le désenchantement et le découragement basés sur l’insatisfaction et les difficultés économiques. Il faut utiliser au plus tôt tous les moyens concevables pour miner la vie économique cubaine, refuser de l’argent et des livraisons au pays en vue de réduire les salaires réels et monétaires, ce qui provoquerait la faim, le désespoir de la population et le renversement du gouvernement. »


Sachez également que les dommages économiques de l’embargo étasunien infligé au peuple cubain ont été calculés à ce jour à plus de 89 milliards de dollars selon un rapport officiel des autorités cubaines aux Nations Unis. Cet embargo est maintenu à rebours de la volonté formelle de la communauté internationale, puisqu’une résolution des Nations Unis sur la nécessité de le lever a été votée à la quasi-unanimité en octobre 2007, et cela pour la 16ième année consécutive. Ramsey Clark, l’ex-secrétaire à la justice des États-Unis, pour ne citer qu’un des nombreux intellectuels et personnalités qui s’élèvent contre l’embargo, a déclaré : « Le gouvernement des États-Unis est seul, défiant la volonté des nations du monde, dans la mise en œuvre de ce crime contre l'humanité. Il agit dans l'intérêt d'une poignée de groupes économiques qui veulent s'approprier les richesses de Cuba et appauvrir le peuple cubain dont la révolution apporta la santé, les libéra de la misère et apporta aussi une éducation universelle partagée avec les pauvres de la planète. Cessez cette honte. »


La principale source à laquelle réfère les affirmations contenus dans votre article, notamment en matière de droits humains à Cuba, est nul autre que Reporters sans frontières, l’organisation en tête de peloton en termes de propagande anti-castriste. Un conseil chère Madame Vadnais, avant de statuer naïvement comme véridique une information, il serait plus adéquat d’en vérifier l’impartialité.


En ce qui concerne Reporters sans frontières et en l’occurrence son ancien secrétaire général Robert Ménard, ignorez-vous donc qu’il participe à une guerre de propagande destinée à briser l’image de la Révolution et à en nier les acquis? Ménard est arrivé au cours des années à s’ériger en référence universelle, avec comme noble but déclaré la défense de la liberté de la presse, alors qu’il est en fait une marionette des intérêts étasuniens grassement payé. L’associée de Ménard à Miami, Nancy Pérez Crespo avait d’ailleur développé un véritable réseau d’agences d’information cubaines dont la prétendue « indépendance » est garantie par les subventions millionnaires de la USAID (United States Agency for International Development) et de la NED (National Endowment for Democracy), organismes obéissant aux orientations de la CIA. Remarquez que je parle ici au passé puisque tout récemment Robert Ménard a abandonné son poste de secrétaire général alors que son organisation, Reporters sans frontières, se trouve sous la loupe du Government Accountability Office à Washington, pour être un des principaux bénéficiaires du Center for a Free Cuba impliqué dans une fraude gigantesque. Je ne me lancerai pas ici dans l’édifiante preuve qui saurait discréditer les dires de Reporters sans frontières, car un livre entier y serait nécessaire. Justement, un journaliste et auteur québécois ami de Cuba, Jean-Guy Allard, a su le faire à merveille avec son ouvrage intitulée « Pourquoi Reporters sans frontières s’acharne sur Cuba? », que j’invite toute personne intéressée à la vérité à consulter. En préface du livre, une éloquente citation de Wayne Smith, chef de la Section des intérêts nord-américains à la Havane de 1979 à 1982 : « La démocratie et les droits de l’homme ne nous intéressent que très peu. Nous utilisons simplement ces mots pour cacher nos véritables motifs. Si la démocratie et les droits de l’homme nous importaient, nos ennemis seraient l’Indonésie, la Turquie, le Pérou ou la Colombie par exemple. Parce que la situation à Cuba, comparée à celle de ces pays-là et de la plupart des pays du monde, est paradisiaque. »


Quelques chiffres pour appuyer cette affirmation, tirés du CIA World Factbook : À Cuba, le taux de mortalité infantile est comparable à celui du Canada, soit 5.93 décès par 1000 naissances (5.08/1000 au Canada). Le taux d’analphabétisme est de 0.2% à Cuba, contre 1% au Canada et aux Etats-Unis. À titre de comparaison, prenons la République Dominicaine qui fait partie des Caraïbes tout comme Cuba et qui compte 9,5 millions d’habitants. Le taux de mortalité infantile y est de 26.9 décès par 1000 naissances, soit 5 fois plus que Cuba et le taux d’analphabétisme est de 13%.


Sur ce, au lieu de spéculer sur la mort de Fidel et sur les changements que sa disparition ou celle de son frère pourrait entraîner à Cuba, je vous invite à enlever vos œillères et à admettre la réalité des acquis de la Révolution cubaine, qui font de ce pays une démonstration indéniable des vertus du socialisme et un exemple pour les autres pays qui refusent de se plier au dicta de l’impérialisme.

Karine Walsh
Association Québécoise des amiEs de Cuba
Montréal, le 2 février 2009




La vie après Fidel (Impact Campus, janvier 2009)
Christiane Vadnais


Le grand artisan de la révolution qui a détrôné Fulgencio Batista le 1er janvier 1959 n’est pas apparu en public depuis juillet 2006, date à laquelle il a subi une opération aux intestins. En convalescence depuis ce temps, il continue d’intervenir dans la vie publique grâce à des chroniques dans le Granma, le journal du Parti communiste. La dernière remonte au 16 décembre dernier. «À la limite, Fidel est peut-être déjà mort», avance Sabrina Doyon, professeure au Département d’anthropologie de l’Université Laval. Les images les plus récentes du Comandante datent du mois de novembre, au moment de sa rencontre avec le président russe Dmitri Medvedev et son homologue chinois Hu Jintao.


Néanmoins, ce ne serait pas la première fois que l’on croirait à la fin de l’irréductible socialiste, aujourd’hui âgé de 82 ans.
Castro ou CastroEn février 2008, le mythique dictateur caribéen a confié les rênes de l’État à son frère Raúl, qui a poursuivi son œuvre dans une continuité relative. «Raúl et Fidel partagent les mêmes idéologies, explique Sabrina Doyon. Certains disent que Raúl est plus ouvert; il a voulu réintégrer certains cercles diplomatiques. Mais des changements fondamentaux, il n’y en a pas tant que ça depuis qu’il est au pouvoir.»


Aussi Raúl Castro s’est-il contenté de permettre aux Cubains de posséder des cellulaires et d’avoir accès à Internet, ce que peu d’entre eux peuvent se permettre. «À l’extérieur de La Havane, où les gens ont plus de moyens, les cellulaires ne changeraient rien au quotidien.» Les communications restent surveillées partout dans l’île, les appels étant sur écoute et les courriels, passés au peigne fin. Dans son Rapport annuel 2008, Reporters sans frontières remarque que «la situation des droits de l’homme n’a connu aucun progrès en un an et demi de présidence intérimaire de Raúl Castro.»
Néanmoins, c’est la situation économique qui reste la préoccupation la plus immédiate pour la majorité de la population cubaine, fait remarquer Sabrina Doyon. «Les gens sont d’abord préoccupés par ce qu’ils vont manger demain […] Les trois ouragans qui ont secoué l’île à l’automne ont affecté les agriculteurs, et des producteurs de tabac qui vendent leurs cigares en dollars américains», souligne-t-elle. Plusieurs d’entre eux ont vu leur maison détruite par les récentes catastrophes naturelles. «Le gouvernement donne les matériaux pour reconstruire les maisons perdues, mais actuellement, il y a trop de demande. Il y a du rationnement au niveau de l’électricité. Raúl Castro a annoncé des restrictions budgétaires importantes pour les prochaines années.»


L’effacement de Fidel au profit de son frère semble somme toute faire peu de remous. Pour Jonathan Paquin, professeur au Département de science politique de l’Université Laval, ce n’est d’ailleurs pas tant la mort de Fidel Castro qui pourrait amener un changement à Cuba que la disparition de la vieille garde révolutionnaire. «Les choses vont commencer à changer quand Raúl va décéder. Tant qu’il y aura un Castro à La Havane, les choses resteront au beau fixe», estime-t-il.


Qui veut la peau du régime?Néanmoins, plusieurs surveillent un éventuel ébranlement du régime castriste, auquel cas, «tous les scénarios sont possibles, lance Sabrina Doyon. Les Cubains de Miami ont un œil sur leurs anciennes propriétés. Ils avaient des terres qui vaudraient beaucoup d’argent dans un système capitaliste». D’un autre côté, la gauche latine, qui prend Cuba pour modèle, pourrait vouloir la garder de son côté. «On ne sait pas à quel point Hugo Chávez a des vues pour la suite.»
Fait à noter, l’île connue pour ses plages de sable fin pourrait développer un nouveau secteur économique : l’or noir. Cuba recensant des puits de pétrole, elle pourrait attiser les convoitises, selon Mme Doyon. Alors qu’en 2005, elle produisait 72 000 barils par jour, de récentes estimations parlent de 2 milliards de barils en réserve, ce qui permettrait, d’ici 2015, d’en produire 700 000 supplémentaires chaque jour.
Obama et Cuba Même si les États-Unis n’ont probablement pas de plan pour déstabiliser le régime castriste, reste qu’ils ont une grande influence sur l’île, ne serait-ce qu’en raison du blocus économique qu’ils lui imposent depuis 1962.


Lors d’un débat de la course à l’investiture démocrate, en août 2007, Barack Obama s’était dit favorable à un allègement de cet embargo et s’était engagé à faciliter les visites des Cubains en exil à leur famille. De son côté, la prochaine secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, a toujours été plus conservatrice, affirmant qu’elle ne dialoguerait pas avec Cuba tant qu’il n’y aurait pas de changement en faveur de la démocratie chez ses voisins du sud. L’arrivée de Barack Obama à la présidence des États-Unis ne devrait pourtant pas tellement changer les relations américano-cubaines. «Dans le meilleur des cas, si Barack Obama a du temps et de l’énergie à consacrer à un rapprochement diplomatique avec Cuba, Raúl va rester fermé», croit M. Paquin. Le président cubain continue de pointer les États-Unis comme un «ennemi». Dans le même sens, la professeure de science politique de l’Université Laval Anessa Kimball affirme que «pour Obama, ce qui est important, c’est la promotion de la démocratie. Mais sa priorité, ce sera la crise économique, ainsi qu’assurer une transition pacifique à la présidence.»


C’est d’ailleurs dans cette optique qu’elle considère la question de l’embargo : «Pour Obama, la question de l’embargo est difficile. Son électorat, ce sont les ouvriers. Il a tendance à les protéger et à protéger le commerce. La levée ou l’allègement de l’embargo à Cuba pourrait ouvrir de nouveaux marchés pour les entreprises américaines, mais aussi faire entrer les biens cubains dans le marché intérieur. Qu’est-ce qui est le mieux pour les États-Unis en période de crise économique?»
Le choix d’Hillary Clinton comme chef de la diplomatie américaine pourrait-elle durcir les positions plus souples de Barack Obama? «Ce serait une possibilité. C’est une bonne question : Hillary suivra-t-elle Obama ou ses propres convictions? L’offre à Mme Clinton peut jouer dans les plans du président élu», concède Mme Kimball, n’écartant pas l’idée d’une potentielle démission de Mme Clinton, qui «n’a peut-être pas les mains assez délicates pour la diplomatie». Mais M. Paquin est catégorique : «Le président, c’est Barack Obama, c’est son opinion qui importe.»

7 janv. 2009

Lettre à Radio Canada


Télévision de Radio-Canada
RDI- Les grands reportages
Du 5 et 6 janvier 2009

Monsieur, madame

En novembre dernier, je vous adressais une suggestion pouvant faire l’objet d’une émission présentée aux Grands Reportages. Il était question du cas de 5 cubains emprisonnés aux É-U pour avoir infiltré des organisations anti-castristes de Floride. Leur seul tort était d’avoir voulu pacifiquement, empêcher que des actions terroristes continuent à se commettre contre leur pays à partir du territoire américain. Je vous faisais part également de la censure observée par les grands médias aux É-U et qui par le fait même empêchait les citoyens canadiens de prendre connaissance de ce grand cas d’injustice.

Vous m’aviez répondu alors que vous transmettriez ma lettre à votre envoyé spécial en Amérique Latine, Jean Michel Leprince. Sans avoir la prétention que l’on ait donné suite à ma suggestion, on aurait pût tout au moins avoir droit à un reportage de votre journaliste, qui, étant déjà sur place dans la région, aurait été sans doute en mesure d’offrir un travail de qualité.

Mais voilà que vous nous présentez en ce début d’année, comme pour marquer le 50 ième anniversaire de la révolution cubaine, à votre façon, un document datant de 2004 et par surcroît, tiré d’une production américaine à saveur anti-castriste de toute évidence.
Un document monté tout spécialement pour ternir l’image du chef de la révolution cubaine. Des analyses tordues, demi vérités, témoignages toujours négatifs, de la part d’individus reconnus pour leur opposition au socialisme.

On veut brosser un tableau du dirigeant cubain, mais en aucun moment on ne donne la parole à ses amis personnels et admirateurs. Pourtant ils sont nombreux, et seulement quelques uns d’entre eux auraient pût donner au reportage un peu plus de neutralité ( Par ex : le prix Nobel de littérature, Gabriel Garcia Marquez ; Rigoberta Menchu et Adolfo Perez Esquivel, tous deux prix Nobel de la paix)

Au contraire, on a eu droit aux vérités d’analyste de la CIA, de terroristes notoires (Armando Valladares, policier assassin du temps de Batista) et de poseur de bombes professionnel ( Carlos Alberto Montaner, dans les dernières semaines de 1960, a placé des bombes incendiaires dans des magasins et des cinémas de la Havane, massacrant des personnes innocentes ) pour ne nommer que ceux-là.
Ne trouvez vous pas que les habituéEs des Grands Reportages auraient mérité mieux que de subir ce documentaire réchauffé, et présenté plus d’une fois sur nos ondes ?
En plus de nous être imposé sur 2 soirs d’une heure chacun, vous n’avez pas fait honneur à votre envoyé spécial sur le terrain, qui aurait sans doute fait beaucoup mieux que de nous préparer un semblable document biaisé et haineux.

Michael Walsh
Association Québécoise des amiEs de Cuba

Reply to NP lies


Reply of the Association Québécoise des amiEs de Cuba to the National Post article « Whitewashing Cuban terror » published on December 22, 2008.

Your article « Whitewashing Cuban terror » published on the National Post’s December 22, 2008 edition, has caused a flood of protests among the Canadian groups supporting The Cuban Five. Now, we must set the record straight about the numerous lies you have written. Your article begins with an insinuation that positive changes in Cuba are finally possible due to Raul Castro’s takeover in place of his older brother Fidel. That affirmation alone is an insult to anyone who knows the slightest truth about Cuban people and the pride about their revolution, as well as their loyalty and their strong supportive feelings towards their leader Fidel. Your article mentions that « now, ordinary Cubans can buy personal computers and media players »; are you implying that under the Fidel-led government they were not capable? No law existed that prohibited a Cuban from buying computer or anything else for that matter. Nor was the Cuban government a rigid or ascetic one. Schools, hospitals, and other public institutions are always prioritized in Cuba when it comes to choosing where to distribute precious and rare merchandises such as computers. Yes, there are merchandise issues in Cuba. Yes, there are several necessary consumption articles not available to Cuban citizens. Yes, there is a lack of basic medical supplies such as Aspirin or antibiotics. Yes, there is a lack of construction materials and agriculture machinery parts; and the list goes on. However, it is highly hypocritical to insinuate that these lacks of necessities are in any way a political will of the Cuban government. The lack of goods is the direct result of the United States attempts to isolate Cuba. They are part of the strangling of a population with a commercial, economic and financial embargo that has been imposed to the island since 1962, in a declared goal to unstabilize and sow subversion among Cuban people. Internet access is rare and expensive because it is available only through satellites, and not through fiber optics technology deprived from Cuba by the U.S. blockad. Positive changes to Cuban society are nothing new, they started on Day One of Cuba’s liberation from Batista’s dictatorship in 1959, and are slowly but surely turning Cuba into an example for other Latin American countries inspired by Socialist ambitions.

Your article refers to an eventual consideration of the Cuban government to release American political prisoners, under the condition that the US government consider releasing innocent men, « The Cuban Five », being held prisoners since September 1998. There is so much to say about this particularly revolting case of injustice and incarceration of these five unarmed men. They were working in Southern Florida to gather information about the activities of mercenary groups that have threatened the Cuban people with arson, sabotage, murder and even the use of biological weapons. These five men, « The Cuban Five », were arrested by the FBI and held in punishment isolation cells for 17 months before their cases were even brought to trial.
« The Cuban Five » were charged with the nebulous accusations of conspiracy, which means under US law, an agreement to commit espionage. However, the US government never charged or claimed that actual espionage activity had occurred since no classified military documents were involved. In fact, your article contains inaccurate and bias information which any newspaper journalist should be ashamed of; as you refer to The Cuban Five as spies and they were never even convicted as so. Your article also refers to a particular event, the flight destruction of two Cessna belonging to the exile group Brothers to the Rescue. In an incredibly twisted way, the US government managed to charge one of The Cuban Five, Gerardo Hernandez, of conspiracy to murder regarding this event. He had informed the Cuban government that these aircrafts were planning to make an illegal incursion in the aerial Cuban territory.

First of all, who were the men flying these planes and why were they illegally roaming the Cuba skies without authorisation? They were from a group called Brothers to the Rescue known in spanish as Hermanos al Rescate. A Miami-based activist organization headed by José Basulto, formed in 1991 by Cuban exiles, the group is widely known for its opposition to the Cuban government and President Fidel Castro. The Brothers to the Rescue describes itself as a humanitarian organization aiming to assist and rescue raft refugees emigrating from Cuba and they pretend to "support the efforts of the Cuban people to free themselves from dictatorship through the use of active nonviolence". That is their sayings. Now here is the truth: Brothers to the Rescue is an illegal and anti-Cuban organization. Their fundamental purpose is to provoke incidents and aggravate relations between Cuba and United States. The purposes of these flights were to release propaganda anti-Castrist leaflets on Cuban territory. On this particular event of January 1996, it is disputed by the ICAO whether the planes were over Cuban territorial airspace at the time of the shootdown, but it is undisputed that at least one of their planes actually entered Cuban airspace prior to the shootdown.

Throughout the early 1990s, the group's planes made repeated incursions into Cuban territory. While these were widely considered airspace violations, Brothers to the Rescue claimed that these were acts of legitimate resistance against the government. In January 1996, José Basulto flew a plane along with two additional Cessna ignoring a final warning by Cuba. Two of these planes were shot down by the Cuban Air Force.

Miguel Alfonso Martinez of the Cuban Foreign Ministry stated in an interview that planes belonging to the Brothers to the Rescue group had flown into Cuban airspace 25 times during the previous 20 months. He asked, "What would happen if an aircraft piloted by declared enemies of the US was detected flying over Washington? What would the US authorities do? Would they allow it to continue flying undisturbed?” The two aircraft that were shot down were "not common civilian aircraft," as suggested by the US. This is not the case of an innocent civilian airliner that, because of an instrument error, departs from an air corridor and gets into the airspace of another country. These people knew what they were doing. They were warned and they wanted to take certain actions that were clearly intended to unstabilize the Cuban government. The US authorities knew about their intentions.

In your article, you do mention one truthfull fact, which I now insist on myself. Many Canadian groups, left-wing students, and even politicians, have taken up the banner of The Cuban Five and are demanding for their liberation. According to one of their defense lawyers Richard Klugh, the appeal of the Cuban Five is to be brought before the Supreme Court before January 30, 2009. Indeed, our solidarity is growing not only in Canada but all over the world, as we are fiercely engaged in a battle to break the silence on the case of The Cuban Five and determined to have Gerardo Hernandez, Antonio Guerrero, Ramon Labanino, Fernando Gonzalez, and Rene Gonzalez walking freely again.

Karine Walsh,
Association Québécoise des amiEs de Cuba