19 mars 2010

Le ''franc'' blabla de Martineau


Une opinion, c'est avant tout un mélange de pensées et de valeurs. Le ''franc'' parler de Richard Martineau se révèle être un méli-mélo de préjugés, pimenté d'idées droitistes. Sans laisser place à l'objectivité, il aborde ses sujets en portant une attention particulière aux détails superficiels et en cachant très mal son manque d'ouverture par rapport à tout ce qui est différent de sa petite personne. De toute évidence, Martineau n'a pas le courage d'expliquer son opinion respectueusement, suite à cette réplique lui ayant été envoyée il y a quelque temps. Il l'a totalement ignoré. Ses disciples prétendront qu'il dit tout haut ce que plusieurs personnes pensent, mais que dire de ses attaques purement subjectives et de ses jugements sans modération aucune? Ce chroniqueur croit sans doute qu'il enseigne aux gens la bonne manière de penser par ses opinions popuristes et plus souvent qu'autrement, non fondées et basées sur le premier regard. Parce qu'il est si facile de penser facilement. Bravo au Grand Gagnant du councours du pire journaliste/chroniqueur de l'année 2009! (La Clique du Plateau - Parce qu'on nous prend pour des clowns)

S.Walsh
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M. Martineau,

Votre chronique FRANC PARLER, au Journal de Montréal devrait bien plutôt s'appeler COMMENT CHARRIER.

Celle du 28 février dernier, sous le titre : Fidèles à Fidel, fait preuve d'une démagogie sans pareil. Je ne parlerai pas de votre tour d'horizon, en passant par Raymond Aaron, citant Voltaire, éclaboussant Sartre, Godar et cie, je n'ai pas la prétention d'être aussi savant que vous, en me prononçant sur ces grands noms.

Mais, ce qui fait le titre de votre texte et les quelques premiers paragraphes ont de quoi faire redresser les cheveux sur la tête. Ce soit-disant prisonnier d'opinion, Orlando Zapata, aurait été selon vous, condamné à 32 ans de prison à Cuba, pour avoir tout simplement participé à une manifestation en faveur des droits de la personne.

Mais dites donc, vous vous n'êtes pas forcé trop trop pour nous sortir çà; prenez vous les lecteurs pour des imbéciles ?

Voici la réalité :

Zapata n’a jamais été accusé par le gouvernement de La Havane d’être stipendié par une puissance étrangère et l’a toujours considéré comme étant un détenu de droit commun. Zatapa disposait d’un lourd passé judiciaire. En effet, depuis juin 1990, il avait été arrêté et condamné à plusieurs reprises pour « troubles à l’ordre public, dégradations, rébellion à agent de la force publique, escroquerie, exhibitionnisme, voies de fait et détention illégale d’armes de 6° catégorie ». En 2000, il avait fracturé le crâne du citoyen Leonardo Simón d’un coup de machette. Son casier judiciaire ne comporte aucun délit d’ordre politique. Ce n’est qu’après son incarcération de 2004 que sa mère Reyna Luisa Tamayo s’est rapprochée des groupes d’opposants au gouvernement, mais elle n’a jamais été inquiétée par la justice.

Voyez M. Martineau, comment on convertie un prisonnier de droit commun en prisonnier politique. De plus, ce dernier demandait comme amélioration de détention, la raison de sa grève de la faim qui l'a conduit à la mort, une cuisine privée et un téléphone portable à l'intérieur de sa cellule; conditions impossibles à concéder, ce qui l'a conduit tout droit vers un suicide.

M. Martineau, ne prenez pas les lecteurs pour des cruches, gardez pour vous vos préjugés et votre haine pour Cuba.
Avec vos propos démagogiques, c'est tout le domaine journalistique que vous salissez.

Michael Walsh
Association québécoise des amiEs de Cuba
Boischatel, Québec

7 janv. 2010

Cuba doit disparaître de la liste noire!


L’autorité Américaine de sécurité des transports vient de décréter des mesures plus strictes, à l’endroit des voyageurs provenant de certains pays, devant se rendre aux É-U. Parmi ces pays, sur la liste de ceux qui supporteraient le terrorisme, se retrouve en première ligne, l’ile de Cuba.

Pourtant, avec la venue au pouvoir de Barack Obama, on aurait pensé que cette injustice soit vite corrigée, et que la liste noire faussement élaborée par l’administration Bush, voit le nom de Cuba disparaître.

La manœuvre de la grande puissance n’est pas nouvelle : laisser croire que la victime, si elle est opposée à l’Empire, représente une menace à la sécurité. Pourtant Cuba a bien été un des premiers pays à dénoncer les attaques des tours jumelles en 2001. Aucun cubain n’a eu de mandat de son gouvernement, ni effectué à partir du territoire national, quelconque action terroriste aux É-U ou ailleurs dans le monde.

Mais, c’est bien le contraire qui s’est produit, à partir du pays qui se prétend à la fine pointe de la lutte contre le terrorisme. À partir de 1959, année du triomphe de la révolution Cubaine, Ce sont plus de 3000 cubainEs qui sont décédéEs, et 2500 restéEs handicapéEs , suite à des actes terroristes perpétrés à partir du territoire américain, principalement, la Floride, jusqu’à ce jour. Et, c’est justement via le transport aérien que la pire de ces actions a eu lieu en 1976, ou un aéronef de la Cubana de Aviacion, explosa en plein vol au dessus de La Barbade, entraînant la mort de ses 73 passagers. Le coupable, l’agent de la CIA, Luis Posada Carriles, cubano-américain vivant à Miami, toujours libre dans les rues de cette même ville, a même été jusqu’à se vanter de l’exploit en entrevue à la télévision américaine.



Cuba est un pays pacifique, qui fût un des premiers, victime de la terreur dans les airs, et s’est toujours opposé à ce type d’actions. Il serait donc de mise que son nom ne fasse plus partie de cette liste noire.



Michael Walsh
Association québécoise des amiEs de Cuba